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Ecologie
Description
Dressé, le port des féveroles dépasse généralement 1.5 m et comporte une dizaine d’étages de fleurs ou de gousses. Les fleurs sont insérées par grappes de trois à six, très près de la tige. Leur couleur dépend là aussi de leur variété. La plupart sont blanches ornées de motifs noirs et pourpres, mais certaines variétés sans tanin, rarement cultivées, sont entièrement blanches. Dégageant une odeur agréable, perceptible parfois à distance, les fleurs de féverole contiennent du pollen et un nectar mellifère dont la présence attire les bourdons. La féverole n’est pas entièrement autogame: les insectes jouent donc un rôle essentiel dans la pollinisation des fleurs. La valeur en protéines de la féverole varie de 28% à 32% de la masse sèche selon la variété.1 Biologie
Exemple de guide cultural pour le Sud-Ouest: Pour la féverole d'hiver, on sème entre début novembre et fin janvier afin d'atteindre le stade 4-5 feuilles avant les gelées. La floraison débute en avril et la récolte peut se faire en juillet. Pour la féverole de printemps, on sème entre début janvier et mi-février. La floraison débute en mai et la récolte peut se faire en août. La récolte a lieu lorsque les gousses et les tiges sont noires et desséchées, et que les graines ne sont pas rayables à l'ongle. La féverole craint la sécheresse et les fortes températures à son stade de floraison et celui de remplissage des graines.2
Les bruches sont actives à partir de 20°C et les températures proches de 25°C leur sont très favorables.
Indice de fiabilité
Références
1Produire plus et mieux : 53 solutions concrètes pour réduire l'impact des produits phytosanitaires - Edition Centre. 100 p., ARVALIS - Institut du végétal - CETIOM - UNIP, 2012.
Facteur(s) climatique(s) favorisant le développement : Les bruches sont actives à partir de 20°C et les températures proches de 25°C leur sont très favorables.
Facteur(s) climatique(s) favorisant le développement : Temps sec et chaud.
Indice de fiabilité :
Partage d'expériences
03/05/2018 15:30
A l'origine, ce type d'association colza/féverole était destiné à favoriser le développement du colza, en profitant des capacités de la féverole à capter l'azote.
Cela permettait également des économies théoriques sur le désherbage, car la place occupée par une féverole est une surface en moins pour les mauvaise herbes et sur les insecticides (pas de traitement contre le charançon du bourgeon terminal).
Mais l' hiver doux de cette année n' a pas permis la destruction de cette féverole.
Je me suis donc retrouvé avec du colza et de la féverole, semée à 100 kg, à la moisson.
J'ai voulu récolter les 2 espèces et trier l'ensemble au Denis 100. C'est là que je me suis aperçu que la féverole n'était que très peu bruchée.David Maillard - 76
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Meneerke bloem, Wikimedia commons
